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ESSAI SKODA ENYAQ RS COUPE iV 2023

ÉMOTION STYLISTIQUE

Le critère de beauté n’est que subjectif, surtout en matière d’automobile, mais au sujet du Skoda Enyaq Coupé on peut objectivement dire qu’il ne manque pas de charme et même de « gueule », tout d’abord par sa face avant puis par sa proue plongeante et fluide comme un filet d’air.

Avec l’Enyaq et désormais l’Enyaq Coupé, Skoda a passé un véritable cap, stylistique et technologique. Elle est bien loin l’image de la voiture basique de l’Europe de l’Est des années 80-90 au moment du rachat par Volkswagen. Si un moment le groupe allemand s’est dit que Skoda pouvait être sa marque low cost, ce n’est plus du tout d’actualité et en découvrant cet Enyaq Coupé on ne l’imagine plus la moindre seconde. Le constructeur tchèque a grandi et surtout est monté en gamme et cet essai de l’Enyaq Coupé dans sa version RS, l’appellation sportive de la marque, conforte cette impression.

BEAU ET TOUJOURS AUSSI HABITABLE

Il y a un an lors de son lancement et de notre premier essai, nous trouvions le Skoda Enyaq bien né et offrant une réelle différence stylistique avec le ID.4 de Volkswagen, son concurrent direct et clone technique du groupe VW. Depuis, VW a lancé le ID.5 avec une poupe de coupé et Audi son Q4 e-tron Coupé et c’est donc au tour de Skoda, le cousin tchèque, de réagir en sortant début 2023 un Enyaq Coupé qui éparpille « façon puzzle » ses cousins germaniques et autres concurrents par sa silhouette, tout en conservant ses aspects pratiques d’un SUV familial car malgré une poupe plongeante, son toit s’abaisse de seulement 9 petits millimètres et n’entame en rien l’habitabilité à l’arrière, tout en grignotant seulement 15 litres dans son volume de coffre (570 contre 585 litres pour l’Enyaq SUV). Pour le reste, on ne change pas une équipe qui gagne, mais le Coupé en offre toutefois plus puisque la calandre rétroéclairée « Crystal Face » est tout simplement de série, preuve que Skoda a bien compris que le look est un élément important.

A l’intérieur, on retrouve l’agencement de l’Enyaq SUV, mais cette version RS ajoute de superbes sièges baquets et de la peau retournée qui habille les sièges et la planche de bord sur laquelle trône en son centre un énorme écran de 13 pouces. Par rapport à l’Enyaq SUV, le système multimédia bénéficie d’un nouveau logiciel qui le rend plus fluide à l’usage. L’espace à bord est tout simplement gigantesque, à l’avant mais aussi à l’arrière car malgré la chute de toit, l’habitabilité demeure quasi identique pour les occupants du rang arrière, tout comme l’espace aux jambes. Si différence il doit y avoir avec l’Enyag SUV, c’est sur le volume du coffre qui perd seulement 15 litres, culminant tout de même à 570 litres, ce qui est loin d’être ridicule.

LA PREMIÈRE RS ÉLECTRIQUE

Sur la route, l’Enyaq Coupé en impose vraiment, tout d’abord par son look et sa sublime teinte Vert Mamba de notre modèle d’essai. Une teinte exclusive à l’Enyaq Coupé RS qui pour l’éternité restera la première Skoda RS électrique. Sur les trains roulants, ne parlons plus de sous le capot, un moteur électrique entraîne chaque essieu et la puissance cumulée des deux moteurs est de 300 ch. Avec son châssis sport qui bénéficie d’une hauteur de caisse réduite de 15 mm par rapport aux autres Enyag Coupé, le RS se montre un poil plus sportif dans son comportement en étant aussi plus incisif au volant, mais sa masse importante de plus de 2,2 tonnes montre vite les limites de son dynamisme dans les virages ainsi que sur un revêtement bosselé car la suspension adaptative n’efface pas tout mais elle participe au confort qui reste excellent malgré les grandes roues de 21 pouces qui équipent notre modèle d’essai qui offre un parfaite compromis entre dynamisme et confort. L’ADN finalement d’une Skoda RS qui ne veut surtout pas être une sportive radicale.

Encore plus séduisant en coupé, le Skoda Enyaq Coupé cumule bien des qualités et pas uniquement sur son esthétique que le label RS rend bien plus athlétique. Sportif, mais juste ce qu’il faut pour qu’il reste familial, l’Enyaq Coupé RS propose un compromis parfait entre look, dynamisme de conduite, vie à bord et autonomie qui approche les 500 km, de quoi entrevoir cet Enyaq Coupé RS comme la première voiture du foyer et ce d’autant que son prix n’est pas cadeau et ne s’adresse donc pas à toutes les bourses, bien loin de ce qu’était une Skoda d’antan.

Photos Laurent SANSON

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