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ESSAI BMW M2 COUPÉ 2016

LA M…ACHINE À BONHEUR

Avec sa nouvelle M2 construite sur la base du coupé Série 2, BMW propose un coupé ultra sportif dont la philosophie technique évoque la M3. Motorisée par un authentique 6 cylindres à la musicalité envoûtante, la M2 est une véritable tornade pour conducteur exigeant et passionné.

Si pour certains le bonheur est dans le pré, pour nous il est sans la moindre hésitation sur un circuit et derrière le volant de la nouvelle M2, digne héritière dans l’esprit d’une certaine M3 E30. En prenant pour base la carrosserie de la Série 2 Coupé, BMW a implanté une authentique machine à bonheur qui n’est autre qu’un moteur 6 cylindres turbo, comme il en existe de moins en moins, couplé avec la fabuleuse boite auto M-DKG aussi rapide qu’un éclair et surtout qui permet, outre le plaisir et confort de conduite, de réduire sensiblement le malus écologique au point qu’elle ne coûte que 1 000 €. Le tout délivre sa puissance et son couple sur les roues arrière comme au bon vieux temps pour les amoureux des authentiques propulsions. Avec son look bodybuildé afin de recevoir des voies très élargies (+80 mm par rapport à la M235i) et de grosses roues de 19 pouces, cette M2 ne manque pas de gueule. On ne s’en lasse jamais, sauf la carte de crédit qui doit face à des dépenses imprévues comme le carburant ou les pneus. Mais quel bonheur !

ELLE FAIT HONNEUR AU BLASON M

Dès qu’un M, pour Motorsport, orne la carrosserie d’une production de la firme à l’hélice, on entre dans un monde presque parfait et la dernière née M2 confirme de nouveau que ce label ultra sportif n’est pas qu’un simple outil marketing et surtout qu’il se mérite. Avec la M2 qui intègre tous les ingrédients de la M qui se respecte, BMW ajoute donc une nouvelle référence dans son catalogue bien fourni de sportives au caractère radical. La M2 possède donc cette parfaite alchimie et la concurrence qui propose pourtant des engins avec des puissances plus ou moins du même niveau est battue sur l’échelle du plaisir de conduite. Les Audi RS3, Mercedes Classe A 45 AMG ou dans une moindre mesure la toute dernière Ford Focus RS, dont le blason généraliste n’est pas aussi prestigieux que le M de BM‘, n’offrent pas le même tempérament bestial et c’est donc bien sur ce point que la M2 est différente des autres. On se console pour les concurrentes avec des tarifs plus accessibles et une polyvalence dont ne dispose pas la M2 qui s’affiche ouvertement plus radicale et exclusive. En cherchant bien la concurrente idéale, on la trouve dans les rangs de la marque à l’hélice avec la grande soeur M4 qui pour 25 000 € de plus offre un espace à bord supérieur pour des sensations quasi identiques.

UNE REINE DE LA PISTE

Pour parfaitement comprendre le mode d’emploi, c’est sur le circuit de l’Hungaroring, théâtre du Grand Prix de F1 de Hongrie, que nous attendait cette bête de caractère. Posée sur de larges roues de 19 pouces, la M2 n’a pas son pareil avec une plastique qui en impose. Une fois dans le cockpit, on retrouve tout ce qui fait le charme d’une native de Munich. L’ambiance est résolument sportive et premium avec des inserts en véritable carbone et en alu ainsi que du cuir sur le volant et la sellerie. La finition ne souffre d’aucune critique et l’univers premium est bien au rendez-vous. Comme toutes les BMW, cette M2 dispose d’un arsenal technologique de sécurité et de confort dont le système d’info-divertissement ConnectedDrive avec la navigation, l’accès aux services connectés et j’en passe. Sportivité, finition et équipements du haut de gamme font bon ménage dans cet habitacle prévu pour recevoir 4 passagers.

UNE REINE DU BILLARD

Place à l’action avec la mise en route du 6 cylindres TwinPower Turbo qui ne demande qu’une chose, prendre des tours et il aime en prendre le bougre. Avec 370 ch, la puissance est au rendez-vous mais de manière très linéaire, sans l’effet coup de pied au derrière. Ça pousse fort et tout le temps avec une souplesse d’utilisation très appréciable grâce au couple important qui évite parfois de descendre les rapports lors d’un passage en courbe. La musique assurée par une ligne d’échappement spécifique est exceptionnelle et on adore les détonations dans l’échappement lors des changements des vitesses ou lors des décélérations. Un « tube de l’année » dont on ne se lasse pas et du coup on passe les rapports rien que pour le plaisir auditif. Au volant parfaitement calé dans les sièges sport, la M2 procure un plaisir sans faille tout en se montrant extrêmement sécurisante et permissive lorsque l’on déconnecte les aides à la conduite.

Dès le premier coup de volant on comprend vite que la piste est son amie et qu’elle aime les beaux revêtements et les grandes courbes comme l’Hungaroring dont d’ailleurs le goudron est tout beau tout neuf avec un excellent grip latéral. Extrêmement vive et précise du train avant et très agile malgré un poids sur la balance supérieur à la tonne et demi, la M2 se cale sur un rail et il suffit alors d’entretenir la bonne trajectoire avec l’accélérateur qui provoque une dérive du train arrière dès lors que l’on utilise le mode Sport+ qui déconnecte l’ESP, mais pas à 100%, et rend ainsi la M2 plus permissive et de ce fait très amusante à conduire en mode « drift » que l’on contrôle facilement à l’accélérateur. Pour les conducteurs moins expérimentés, le mode Sport est idéal car il corrige, sans être trop castrateur, les glissades du train arrière au profit finalement de l’efficacité. On se dit que finalement il ne manque que 4 roues motrices pour rendre cette M2 encore plus efficace dans les virages avec une motricité maximale. Nul doute que la prochaine génération qui utilisera la nouvelle plateforme dédiée aux tractions devrait basculer vers les 4 roues motrices pour encore plus d’efficacité et de sécurité.

La M2 est un fauve de 370 ch pour lequel le conducteur doit avoir des qualités de dompteur. Explosive et juste jouissive à conduire, la M2 réintroduit une notion importante pour son pilote, le plaisir ! Mais avant d’en découvrir toutes les subtilités, un passage par la banque s’impose car la bête n’est pas du genre bon marché, le prix d’un plaisir finalement très exclusif.

Photos Laurent SANSON

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