Suivez-nous sur

ESSAIS

ESSAI OPEL CORSA 6 TURBO 130 GS LINE 2020

DESSOUS FRANÇAIS ET PLAISIR ALLEMAND

Première véritable Opel de l’ère PSA, la nouvelle Corsa 6 est française pour ses dessous mais allemande pour sa robe, son ergonomie, son ambiance à bord et sa conduite. Une Opel pur jus !

Construite sur la base de la nouvelle Peugeot 208 2 avec qui elle partage tout ce qui n’est pas visible, la nouvelle Corsa 6 n’en demeure pas moins une véritable Opel dans son style et dans son plaisir de conduite et comme elle offre en plus des tarifs plus attractifs que la Lionne de Sochaux, elle s’impose comme la bonne affaire. En tout cas, nous sommes sous le charme de cette franco-allemande.

UN BEST-SELLER QUI VA LE RESTER

Vendue à plus 14 millions d’unités depuis son lancement en 1982, la Corsa est LE best-seller du constructeur allemand, un modèle iconique qui constitue même une marque dans la marque car on achète une Corsa avant une Opel et nul doute que cette nouvelle génération va poursuivre cette Succes Story. En la découvrant, cette nouvelle Corsa fait franchement honneur aux productions de la marque de Rüsselsheim avec un design qui certes marque une vraie rupture avec la précédente génération, mais qui s’inscrit parfaitement dans la lignée des Astra et Insignia. Calandre Opel et phares avant Matrix de dernière génération en option, mais qui constitue une première sur le segment des citadines, la face avant n’est peut-être pas aussi spectaculaire que sur la 208 2, vous savez celle avec des « dents de Lion », mais elle s’affirme en authentique Opel avec une personnalité qui lui est propre et c’est bien l’essentiel. Bien entendu, on peut toujours entrevoir dans certaines formes et/ou volumes de la carrosserie un petit quelque chose de 208 2 à l’image de la chute de toit, mais la comparaison avec la Lionne de Sochaux s’arrête ici car tout démarque l’Allemande de la Française. Même l’intérieur est « Opelisé » avec une planche de bord familière des productions Opel et surtout qui n’adopte pas le fameux i-Cockpit de Peugeot avec son tableau de bord tête haute que l’on ne voit pas, sauf si l’on conduit avec le volant sur les genoux. Oui je ne l’aime pas ce i-Cockpit pour cette unique raison et je ne suis pas le seul et celui de la Corsa est du coup bien plus rationnel avec son gros volant au travers duquel il est possible de lire sans difficulté le tableau de bord. Pour le reste, l’aménagement est simple et épuré avec au centre du bandeau de la planche de bord un écran tactile de 7 pouces (10 pouces en option) qui héberge le système d’info-divertissement et juste en dessous les commandes de la climatisation. Difficile de faire plus simple mais du coup la qualité perçue se montre inférieure à la Lionne, pas grave. Par contre le point commun avec la Lionne est l’habitabilité qui n’est pas super aux places arrière mais bon n’oublions pas qu’elle ne mesure que 4,06 m et ceci limite automatique la vie à bord à l’image du coffre qui même s’il gagne quelques litres reste l’un des plus petits de la catégorie.

UNE CORSA « AUTOBAHN PROOF »

La bonne surprise de cette Corsa 6 concerne sa conduite. Avec sa position de conduite plus basse, la petite Allemande fait prévaloir ses qualités routières par un réel dynamisme de son châssis. Légère et vive avec un train avant précis qui guide parfaitement, la Corsa 6 sa cale sur la trajectoire comme sur un rail. En retravaillant des éléments communs, Opel a donné à sa Corsa 6 un ressenti spécifique avec une suspension plus ferme que sur la Lionne. Plus ferme, l’amortissement à « l’allemande » est taillé pour être stable à haut vitesse. Les Allemands nomment ceci « l’Autobahn Proof » afin de profiter pleinement de la bonne tenue de cap à haute vitesse. Du coup sur des petites routes au revêtement dégradé on constate quelques trépidations, surtout à l’arrière, du fait de cette suspension plus ferme. Sous le capot de notre Corsa 6 GS Line pour cet essai, on a retrouvé le 1.2 3 cylindres d’origine PSA dans sa version 130 ch. Ce moteur disponible sur une large plage du régime est réellement efficace pour celui qui recherche un tempérament dynamique. En mode Sport qui lui donne encore plus de jus dans les reprises, sa sonorité rauque et caractéristique d’un 3 pattes est amplifiée et c’est vraiment agréable, au volant comme à l’oreille. Bien secondé par le boite auto à 8 rapports EAT8 que l’on manipule en mode manuelle avec les palettes au volant, cette Corsa 6 propose un véritable plaisir de conduite.

Même née avec des dessous Peugeot, cette nouvelle Opel Corsa 6 type F fait honneur au Blitz et elle affirme pleinement sa différence et ses origines germaniques. Le style moins déluré que sa cousine française 208 2 va sans nul doute séduire une clientèle plus large car moins regardante sur le look pur. L’intérieur plus épuré opte pour une ergonomie classique et efficace, sans le fameux i-Cockpit de la 208 qui ne convient pas à tout le monde, moi le premier. En tout cas, cette Corsa 6 est une superbe alternative à la 208 2 plus aguicheuse et extravertie et elle est même disponible avec un moteur diesel, ce que la Peugeot ne propose pas. A base commune, chacune son positionnement et pour Opel c’est tout bénéfice et ce d’autant qu’avec un équipement quasi identique l’Allemande est bien moins chère que la française.

Photos Laurent SANSON

« de 2 »

CATÉGORIES & MARQUES

PARTENAIRES

 

 

PUB

ARTICLES SPONSORISÉS

L'ACTU SPORT EN NORD

Plus dans ESSAIS