Un accrochage sans gravité, un coup de portière sur un parking ou un sanglier qui traverse la route sans prévenir… Ces situations, nous les connaissons tous. Et lorsque l’on doit faire réparer sa voiture, c’est souvent le montant de la facture qui nous fait le plus mal. C’est dans ces moments-là que l’assurance tous risques prend tout son sens. Si elle coûte plus cher, elle offre une sérénité inégalable quand on prend le volant.
À quoi sert vraiment une formule tous risques ?
Contrairement à l’assurance au tiers, qui ne couvre que les dommages causés aux autres, la formule tous risques offre une protection beaucoup plus étendue. Elle prend en charge les dégâts matériels sur votre propre véhicule, même en cas d’accident responsable. Cela inclut également les sinistres sans tiers identifié, comme un vandalisme ou une chute de branche. Ce type de contrat couvre aussi les catastrophes naturelles, les incendies, le vol et même parfois les pannes mécaniques selon les options choisies. En clair, vous roulez avec l’esprit tranquille, car quoi qu’il arrive, vous êtes couvert.
C’est d’ailleurs ce que confirme Céline, conductrice à Montpellier, dans un témoignage publié sur un forum auto : « Je n’ai pas vu le plot en sortant d’une place de parking. Bilan : aile et pare-chocs enfoncés. Heureusement que j’avais opté pour le tous risques… Tout a été pris en charge ». En fonction de votre profil et de la valeur de votre véhicule, les niveaux de franchise, d’assistance et de remboursement varient, et vous trouverez d’ailleurs toutes les précisions ici, avant même de souscrire une formule.
Dans quels cas cette protection est-elle vivement conseillée ?
Les véhicules neufs ou très récents sont les premiers concernés. En cas d’accident important, le coût des réparations peut atteindre des sommets. L’assurance tous risques évite alors une perte financière considérable. C’est également une formule à privilégier si vous stationnez dans une zone sensible (vandalisme, vol, stationnement en extérieur) ou si vous avez besoin d’un véhicule en permanence pour vos déplacements professionnels.
Par ailleurs, les jeunes conducteurs peuvent tirer profit d’une couverture maximale, surtout s’ils roulent avec un véhicule de valeur. Un jeune salarié interviewé par un courtier déclarait récemment : « En sortie d’école, j’ai préféré miser sur le tous risques pour ma Clio neuve. J’ai eu un sinistre six mois après : sans ça, j’étais ruiné ». Enfin, pour les usagers réguliers, les grands rouleurs ou les familles qui voyagent souvent, le moindre accroc peut coûter cher sans une bonne protection. Le tous risques devient alors un investissement stratégique.
Comment faire évoluer votre contrat au fil des années ?
Le contrat tous risques peut évoluer avec vous. Au fil du temps, et notamment si votre véhicule perd de la valeur, il est judicieux de réévaluer les garanties souscrites. Un véhicule de plus de huit ans peut, dans certains cas, passer à une formule intermédiaire ou au tiers étendu. Il est également utile de vérifier si votre contrat prévoit une valeur à neuf ou une valeur vénale majorée : des options fréquemment oubliées qui changent tout en cas de perte du véhicule.
Autre astuce : faites le point chaque année, lors de l’échéance du contrat. Un simple appel à votre assureur peut vous faire gagner en garanties ou en budget. Et n’oublions pas qu’en cas de changement de situation (déménagement, achat d’un nouveau véhicule, modification du kilométrage annuel), votre profil évolue, donc votre assurance aussi doit suivre.
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