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ESSAIS SUV 4x4

ESSAI HYUNDAI TUCSON 3 CRDi HYBRID HTRAC 2020

LA PREUVE PAR TROIS

En combinant mild-hybrid sur son moteur 1.6 diesel CRDi, le Tucson 3 Hybrid sort du lot dans la jungle des SUV. En attendant le Tucson 4 pour 2021 et un hybride rechargeable plus en phase avec son gabarit et les attentes du moment, cette alternative mild-hybrid sur un moteur diesel est d’autant plus intéressante qu’elle se décline en trois versions de 115 ch 4×2 et 136 ch 4×2 et transmission 4×4 HTRAC, notre version d’essai.

Lancé en 2015 et restylé en 2018, le SUV compact Tucson de troisième génération arrive en fin de carrière, mais il n’en demeure pas moins toujours attractif avec cette nouvelle version mild-hybrid introduite tout d’abord sur le moteur 2 litres diesel CRDi de 184 ch et désormais uniquement sur le 1.6 CRDi à l’occasion de ce millésime 2020. Ce bloc 4 cylindres 1.6 diesel se décline en deux niveaux de puissance de 115 ch et 136 ch et ce dernier bénéficie outre la boite auto double embrayage DCT à 7 rapports, d’une transmission 4×4 en plus de la 4×2. 

C’EST SOUS LE CAPOT QUE ÇA SE PASSE

Avec sa grande calandre proéminente au grillage nid d’abeille du plus bel effet, les grosses roues de 19 pouces qui remplissent parfaitement les passages et ses porte-à-faux courts, le Tucson 3 ne passe pas inaperçu et il n’a pas à rougir, malgré sa teinte de caisse !, face à la concurrence car il reste encore dans le coup. La version N Line typée sport ajoute un indéniable pouvoir d’attraction à ce SUV aux formes finalement classiques. Avec son appellation longue comme un dictionnaire coréen, le Tucson Hybrid 48V pour faire simple, se dote d’un système d’hybridation légère avec alterno-démarreur 48V accouplé à un bloc diesel CRDi 4 cylindres 1.6 litre. Ce couplage offre, outre une fiscalité plus attractive et une bonne conscience écolo, un boost au moteur thermique et des consommations contenues. Cet ensemble est couplé avec une boite auto double embrayage 7 rapports et une transmission intégrale baptisée HTRAC, d’où le nom qui n’en fini pas. Il est également en transmission 4×2 avec la même base mécanique.

A PEINE PERCEPTIBLE EN ACTION

A l’usage, le système d’alterno-démarreur agit essentiellement à basse vitesse, et donc en usage urbain ou de manoeuvre, puisqu’il fournit un petit boost au moteur thermique, sans que l’on roule pour autant en full électrique. Le système est particulièrement efficace dans les bas régimes avec des reprises plus franches grâce au moteur électrique qui aide le moteur thermique. Lors des arrêts, le start/stop est également amélioré et particulièrement rapide pour la remise en marche dès la moindre petite sollicitation sur la pédale d’accélérateur. C’est d’ailleurs à peine perceptible pour son conducteur et ça rend l’agrément de conduite bien réel. Dommage que l’amortissement avec les roues de 19 pouces ne soit pas particulièrement confortable. Dureté de la suspension et trépidations sont au rendez-vous, ainsi qu’un certain guidonnage dès que la route est dégradée, conséquence directe des (trop) grosses roues.

Alors que la version 2 litres 184 ch n’avait aucune chance sur le marché français avec son malus élevé, Hyundai a bien réagi en ne proposant désormais son Tucson en hybridation légère que sur la base du 1.6 litre 115 et 136 ch en 2 et 4 roues motrices. Cette motorisation fait le job et apporte un véritable petit plus avec cette hybridation légère qui permet de contenir le tarif tout en apportant un petit plus sur l’agrément de conduite, mais aussi sur les émissions de CO2.

Photos Laurent SANSON

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