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ESSAIS SUV 4x4

ESSAI MITSUBISHI ASX PHEV 2023

LES DIAMANTS SONT ÉTERNELS

A deux doigts de disparaitre du marché européen et orphelin des Pajero, Outlander et L200, sacrifiés sur l’autel des émissions de CO2, la marque aux trois diamants signe avec le nouveau ASX un retour inespéré sur le devant de la scène. Comme quoi les diamants sont éternels !

Trois ans après l’annonce surprenante du gel de la marque sur le Vieux Continent, Mitsubishi a entamé son mode dégel en lançant le nouveau ASX qui doit permettre au constructeur nippon, membre de l’Alliance Renault-Nissan d’entrevoir de nouveau la lumière en Europe. Un nouveau ASX qui prend les traits d’un Renault Captur et dont le seul changement marquant est sa calandre désormais ornée d’un triple diamant. Un choix pleinement assumé par la marque qui puise dans le catalogue du constructeur français un modèle au succès incontestable en lui ajoutant une riche dotation de série et une garantie de 5 ans, de quoi convaincre les anciens propriétaires d’ASX, mais surtout de nouveaux clients.

CAPTURISATION DE L’ESPÈCE

Mitsubishi ne s’en cache pas, il a fallut faire vite pour sortir un nouveau ASX. En rebadgeant le Renault Captur, le constructeur nippon a remonté le temps de manière considérable, tout en faisant de substantielles économies. Un autre argument a également fait mouche, le Renault Captur dispose d’une gamme très complète avec des moteurs thermiques, mild-hybrid et PHEV. Fort de cette base de confiance reconnue pour ses qualités, Mitsubishi s’est contenté de revoir la calandre, les logos au centre des jantes et du volant et d’inscrire en toute lettre Mitsubishi sur le hayon arrière. Le clonage automobile n’est pas nouveau et les exemples récents ne manquent pas avec la Mazda 2 qui n’est autre qu’une Toyota Yaris, les Suzuki Swace et Across qui sont respectivement une Corolla Sports Tourer et le SUV RAV4. Hors Europe, on trouve d’autres exemples de clones auto avec le Duster qui arbore dans certains pays un losange Renault en lieu et place du logo Dacia. Qu’importe les critiques, Mitsubishi assume car ce choix doit lui permettre de repartir de l’avant et le clonage n’est pas fini puisque dès l’automne 2023 c’est la nouvelle Colt qui va revenir en prenant pour base la Renault Clio 5.

PRIORITÉ A L’ÉLECTRIFICATION

En prenant le Captur 2 pour base de son nouveau ASX, Mitsu’ fait un choix pragmatique mais surtout s’offre des motorisations dernières générations et surtout électrifiées. Si le petit moteur de 90 ch n’est qu’un simple entrée de gamme, il en faut bien un, les trois motorisations électrifiées vont permettre à Mitsu’ d’offrir une gamme pleinement en phase avec le marché, ce que le constructeur japonais ne savait plus faire depuis quelques temps, même avec son Outlander PHEV retiré du catalogue, mais qui heureusement va revenir en 2024.

La gamme s’articule donc, outre le 3 cylindres de 90 ch, autour de moteurs électrifiés avec le mild-hybrid 1.3 litre de 140 ch et le 1.6 litre décliné en mild-hybrid 145 ch et hybride-rechargeable 160 ch, notre version d’essai. Une fois à bord, hormis le logo au centre du volant, on retrouve l’ambiance du Captur avec sa présentation flatteuse et de qualité, son espace généreux et sa modularité et une ergonomie fonctionnelle avec des commandes qui tombent parfaitement sous la main. Deux petites différences sur cette version haut de gamme de notre essai, la console centrale avec son levier de vitesses traditionnel n’est pas flottante et la boite à gants ne bénéficie pas de l’ouverture type tiroir, des détails. Au volant pas de surprise non plus, l’ASX reprend les qualités routières du Captur, dont les petites trépidations de la suspension à basse vitesse lorsque la route est dégradée, surtout avec nos grosses roues de 18 pouces, mais qui remplissent tellement bien les passages de roues. Le système E-Tech PHEV est identique au Captur, mais l’ASX bénéficie d’une batterie de 10,5 kWh à la capacité plus élevée (9,8 kWh sur le Captur PHEV) et Mitsubishi annonce une autonomie urbaine jusqu’à 62 km et quasi 50 km sur un parcours mixte.

Avec son nouveau ASX, Mitsubishi revient aux affaires avec brio en le positionnant en haut de gamme par rapport au Captur. Plus cher que son géniteur, l’ASX s’en démarque par des équipements supérieurs avec une riche dotation de série. Rien que pour la démarche, on dit bravo car il y a trois ans Mitsubishi préparait ses cartons pour un départ presque en catimini du Vieux Continent et l’automobile a bien besoin de marques historiques comme celle aux trois diamants.

Photos Laurent SANSON

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